Johann Wilhelm Baur

Jun 06, 2014523

Johann Wilhelm Baur

Johann Wilhelm Baur

Depiction of Philomela and Procne showing the severed head of Itys to his father Tereus, engraved by Baur for a 1703 edition of Ovid’s Metamorphoses (Book VI:621–647) Johann Wilhelm Baur (Strasbourg 1600-1641 Vienna) Blue wash and brown ink on papper 120 mm x 430 mm Collector stamp Maurer Walchwyl

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Johann Wilhelm Baur From Wikipedia, the free encyclopedia Johann_Wilhelm_Baur_by_Jan_Meyssens Engraving by Jan Meyssens from a self-portrait. Born May 31, 1607Strasbourg Died January 1, 1640 (aged 32)Vienna Johann Wilhelm Baur, Joan Guiliam Bouwer, or Bauer (Strasbourg, 31 May 1607 – Vienna, January 1640) was a German engraver, etcher and miniature painter. He is famous for a series of illustrations of Ovid’s Metamorphoses. Baur’s Althaea (from Greek mythology). According to Houbraken, he learned to draw and paint from the miniaturist Friedrich Brentel in Strasbourg, before embarking on a Grand Tour to Rome, where he painted for Brassiano, a known patron of the arts. He specialized in watercolors of architectural follies in perspective, and for this reason was often employed to make pictures of gardens. He had the habit of talking when he was concentrating, and was known to have conversations with inanimate objects. In 1634 he broke off a trip to Naples to return to a woman in Rome. According to Cornelis de Bie, Baur lived with Carolus Creten while he was in Rome. Creten (Skreta) was a member of the Bentvueghels with the nickname Slach-sweerd.[4] The RKD has assigned this nickname Slagzwaard (longsword) to Baur himself, who was probably also a member of the Bentvueghels, but whose nickname was not recorded by De Bie. Many of his drawings of Ovid’s stories, the passion of Christ in 24 plates, and scenes of daily life in Rome (with costumes of various nationalities) were engraved by Melchior Küsel of Augsburg. He died in Vienna of a sudden illness while on a commission by Ferdinand III, Holy Roman Emperor. Johann Wilhelm Baur Johann Wilhelm Baur, peintre et graveur allemand, né à Strasbourg en 1607, estimé comme paysagiste de petit format, décédé à Vienne en 1642. Johann Wilhelm Baur est né à Strasbourg, le 31 mai 1607, fils et petit-fils d’orfèvres ; il fut l’élève du dessinateur et graveur strasbourgeois Friederich Brentel. Sitôt ses études terminées, il entreprit le traditionnel tour de France de compagnonnage. Après un bref séjour à Stuttgart, il se rendit, vers 1630, en Italie, dans un premier temps à Naples puis à Rome; dans la ville éternelle, il obtint sa première œuvre de commande : une série de gravures destinée à illustrer un ouvrage, puis il travailla pour les grandes familles italiennes, les Farnèse, les Colonna, les Borghèse. Il devient membre de la corporation des peintres nordiques, la Schilderbent, et y fut baptisé du sobriquet Reiger (en néerlandais « héron »). Baur se servit de ce mot pour signer quelques œuvres dont deux miniatures du musée du Louvre. C’est à Rome, qu’il développa sa spécificité de peintre de petit format, gouaches sur vélin décrivant des ports, des paysages, des scènes de batailles et des sujets allégoriques. En 1636, Johann Wilhelm Baur réalise pour Don Paolo Giordano II Orsini, le duc de Bracciano, un ouvrage, comprenant seize eaux-fortes, intitulé Le livre nouveau des Nations. En 1637, Baur quitta Rome pour Vienne où l’empereur Ferdinand III le remarqua et le fit travailler ; il y épousa Anna-Maria Faustner, veuve d’un orfèvre de la Cour. Il obtint une importante commande La Vie du Christ et de la Vierge. C’est également à Vienne qu’il réalisa son œuvre la plus significative : les cent cinquante planches des Métamorphoses d’Ovide. Ses œuvres étaient avidement recherchées par les collectionneurs et les amateurs étrangers tels le cardinal Mazarin, qui en légua une dizaine à Louis XIV. Cette série est toujours conservée au musée du Louvre. J-W. Baur est un dessinateur d’une habileté stupéfiante : il réalise, sur des espaces minimes, des scènes fourmillantes de personnages telles La Bataille d’Osterweel, Cortège du Pape ou La Tour de Babel. Le dessin est d’une étonnante vigueur : sa façon de camper les chevaux n’est pas sans analogie avec celle de Delacroix. Nourri d’italianité, il réalise, à son arrivée à Vienne, la parfaite synthèse avec les courants artistiques de son époque en Autriche, synthèse qui donnera bientôt, alors que J-W. Baur avait déjà disparu, la fantastique explosion du baroque.


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